samedi, 27 juillet 2024
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Cinquantenaire de la BEAC : Le président du Gicam dénonce les difficultés de transferts

Prenant part ce 02 décembre 2022 à Yaoundé au symposium organisé dans le cadre des festivités marquant le cinquantenaire de la BEAC placé sous le thème central « Résilience des économies de la Cemac à l'aune des reformes monétaires et financières », Célestin Tawamba a porté la voix des entreprises sur la question de l’incidence de la réglementation sur la fluidité des paiements internationaux et les conséquences économiques subséquentes.

(EcoFinances) – Même si les mesures prises ces dernières années par la Banque centrale, à l’effet  de permettre à la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) de reconstituer ses réserves de change sont à saluer, celles-ci ne devraient pas cependant empêcher la fluidité des paiements internationaux, d’après le président du Gicam (Groupement interpatronal du Cameroun).

Au cours du symposium organisé dans le cadre des festivités marquant le cinquantenaire de la BEAC et placé sous le thème central « Résilience des économies de la Cemac à l’aune des reformes monétaires et financières »,  Célestin Tawamba est revenu, ce 02 décembre 2022 à Yaoundé, sur la question de l’impact néfaste de la réglementation des changes sur l’activité économique au Cameroun et dans la sous-région.

Intervenant dans le Panel 1 dont le thème avait trait à la règlementation des changes et la stabilité externe de la monnaie, il a porté, en  sa qualité de patron des patrons, la voix des entreprises sur la question de l’incidence de la réglementation sur la fluidité des paiements internationaux et les conséquences économiques subséquentes. Tout comme il s’est aussi prononcé sur les mécanismes alternatifs de rééquilibrage des comptes extérieurs.

Reconnaissant l’opportunité de la reconstitution des réserves de changes, le président du Gicam  a insisté sur la nécessité de ne pas appliquer « un médicament qui soit plus dangereux que la maladie ». A l’en croire,  cette réforme a connu une appropriation difficile se traduisant par des rallongements de délais et coûts, ainsi que des tracasseries diverses pour les entreprises.

L’on se souvient que les difficultés relatives aux paiements internationaux avaient en partie amené les producteurs du ciment à tenter une augmentation unilatérale des prix de ce matériau de construction à la fin du 1er semestre 2021, avant d’être vite rappelés à l’ordre par le ministre du Commerce (Mincommerce),Luc Magloire Mbarga Atangana. Qui leur avait alors rappelé que « le ciment figure toujours parmi les produits soumis à la procédure d’homologation préalable des prix ».

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