vendredi, 26 juillet 2024
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Agriculture de 2nde génération : Grâce à son projet de Parc agro-industriel intégré, l’entreprise « La Belle Folie » va investir 52 milliards de FCFA dans le Ndé et générer 3000 emplois directs

La cérémonie de pose de la première pierre de ce projet, qui bénéficie de l’onction des autorités, a lieu le 06 mars 2023 à Bangoua, dans le département du Ndé, région de l’Ouest.

(EcoFinances) – A travers son projet de Parc agro-industriel intégré (PAI), l’entreprise « La Belle Folie » (LBF) dont la promotrice n’est autre que la sénatrice RDPC de la région de l’Ouest, Dr Micheline Dsamou, sera capable d’investir la forte somme de 52 milliards de FCFA dans les villages Bangoua et Badounga (département du Ndé, région de l’Ouest), tout en générant jusqu’à 3000 emplois directs, selon l’entreprise qui prépare en ce moment la cérémonie solennelle de pose de la première de ce projet qui a lieu le 06 mars 2023.

« Les villages Bangoua et Badounga vont abriter, dans un premier temps, le Parc agro-industriel intégré (PAI) dans le département du Ndé, région de l’Ouest. Le gigantesque projet, qui a pour objectif d’améliorer la productivité agricole et réduire les importations, est une initiative de l’entreprise « La Belle Folie », dont la sénatrice RDPC de l’Ouest, Dr. Micheline Dsamou, est la promotrice », indique, d’entrée de jeu, la LBF. 

Onction des autorités, signature d’une convention de partenariat…

Avant d’ajouter : « La cérémonie de pose de la première pierre dudit projet a lieu ce 06 mars 2023 à Bangoua. Placé sous le très haut patronage du président de la République, chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, le lancement officiel des activités dudit projet connaîtra la présence de nombreux membres du gouvernement, dont le ministre Gabriel Mbairobe en charge de l’Agriculture et du développement rural (Minader) , membres du corps diplomatique accrédités au Cameroun, parlementaires, dignitaires de la République et autres partenaires du projet ».

A en croire l’entreprise, le PAI bénéficie l’onction des officiels et jouit d’une convention de partenariat signée avec le ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), concomitamment avec les ministères en charge de l’Agriculture, des Finances, de l’Economie, du Commerce, du Cadastre, des Pêches, de l’Eau et de l’Energie, ainsi que de l’Agence de promotion des investissements (API), tous partenaires du projet porté par l’honorable Micheline Dsamou, au même titre que l’Université de Dschang et le Kasetsart University en Thaïlande. « Les pourparlers de partenariat avec près d’une centaine de Communes se poursuivent actuellement », précise-t-elle, dans un dossier de presse parvenu à la rédaction d’EcoFinances.net ces dernières heures.

20 ha dédiés aux usines de transformation, 90 ha pour l’expérimentation, 2000 ha dédiés à la culture du riz, maïs et du soja…

D’après les promoteurs du projet, le PAI est étalé sur une superficie globale de 113 ha sur le site de Bangoua, dont 20 ha dédiés à l’implantation d’usines de transformation et 93 ha aux parcelles d’expérimentation et autres fermes pastorales. Ceci, alors que dans la localité de Bandounga, commune de Tonga, une superficie de 2 000 ha sera essentiellement dédiée à la culture du riz, du maïs et du soja.

La transformation des produits agricoles en produits finis ou semi-finis étant la partie clé du projet, plusieurs unités industrielles seront mises en place dans le département du Ndé. Sur le site de Bangoua par exemple, seront mises en place les  unités industrielles suivantes : 01 usine de fabrication/montage des machines agricoles ; 01 usine de décorticage et de traitement de riz conditionné d’une capacité de production de 20 000 tonnes/an ; 01 usine de transformation de riz en bouillie nutritive ; 01 usine de transformation de viandes de porc, poulet, chèvres en saucissons, boulettes de viandes ; 01 usine de production d’engrais organiques ; et 01 usine de transformation de lait en fromages et yaourts.

Ces unités industrielles ne fonctionneront évidemment pas sans le déploiement de plusieurs installations. Il est aussi question mettre sur pied les installations suivantes : 01 unité de production d’alevins ; 01 unité de production d’aliments pour poissons ; 01 ferme de production de poissons de table ; 01 ferme d’élevage de caprins ; 01 ferme d’élevage de bovins laitiers ; 01 ferme d’élevage de porcs ; 01 unité de production d’œufs à couver et poussins d’un jour ; 01 ferme d’élevage de volailles pondeuses ; 01 ferme d’élevage de volailles de chairs.

D’après les promoteurs du projet, le PAI est étalé sur une superficie globale de 113 ha sur le site de Bangoua, dont 20 ha dédiés à l’implantation d’usines de transformation et 93 ha aux parcelles d’expérimentation et autres fermes pastorales.

Volonté d’accompagner la politique des grandes opportunités du président Paul Biya

Contrairement à certaines initiatives de création de richesses qui ont été déployées à travers le pays ces dernières années, le PAI , qui sera inauguré le 06 mars prochain, tire, apprend-on, sa source de la volonté   d’accompagner la politique des grandes opportunités du président Paul Biya,  à travers la mise en place efficiente de l’agriculture de deuxième génération adossée sur le transfert technologique. « Les grandes lignes du septennat en cours mettent en avant le développement industriel qui apparaît dès lors comme le principal facteur de relance de la croissance économique, de création d’emplois particulièrement pour les jeunes et par conséquent d’amélioration du pouvoir d’achat », fait savoir la société LBF.

Un investissement de 52 milliards de FCFA qui va créer 3000 emplois directs

Projet gigantesque dont la mise en œuvre va engloutir au total 52 milliards de F CFA, le PAI se positionne comme un outil obéissant à la logique de l’import/substitution et qui permet de réduire (par conséquent) les importations des produits alimentaires, notamment le riz et le maïs, et autres préparations alimentaires. Mais, surtout de basculer vers un modèle d’agriculture intelligente, intégrée et innovante basée sur la capitalisation des expériences de la Thaïlande. « Le Parc agro-industriel intégré du département du Ndé vient pour ainsi dire contribuer au renforcement de la politique nationale d’industrialisation du Cameroun et impulser la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement (SND 30), qui vise la transformation structurelle de l’économie camerounaise en vue de l’atteinte de l’émergence à l’horizon 2035 », explique l’entreprise.

Plus qu’un projet privé, le PAI est, apprend-on, un modèle d’agropole pour l’ensemble des Communes du département du Ndé. « Il pourrait être élargi au niveau intercommunal de la région de l’Ouest et de tout l’ensemble du territoire national. En témoigne le partenariat gagnant-gagnant envisagé avec l’organisation Communes et villes unies du Cameroun (CVUC), afin de provoquer, stimuler et accélérer le développement des Petites et Moyennes Industries (PMI) dans les Communes et Régions », souligne les porteurs du projet.

Qui font également savoir qu’il s’agit d’un projet « où chaque Camerounais qui y arrive, voudrait bien s’y installer, vieillir et mourir ;  d’autant que toutes les dispositions utiles à l’épanouissement des communautés sont prises en compte dans la formulation et la conception dudit projet, appelé à générer entre 2000 et 3000 emplois directs, sans oublier le flux de populations à mobiliser, soit plus de 10 000 personnes ».

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