samedi, 27 juillet 2024
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Investissements routiers : La BAD va accompagner le Cameroun dans la mise en œuvre de la SND30

Reçu en audience il y a quelques jours à Yaoundé par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, le directeur du département Infrastructures et développement urbain de la BAD, Mike Salawou, a donné des assurances liées à la participation de l’institution financière dans la mise en œuvre des projets routiers au Cameroun.

(EcoFinances) – La Banque africaine de développement (BAD) accompagnera le Cameroun dans la mise en œuvre de sa Stratégie nationale de développement qui couvre la période allant de 2020 à 2030 (SND30), selon le directeur du département Infrastructures et développement urbain de la BAD, Mike Salawou, reçu en audience au ministère des Travaux publics (Mintp), au début de ce mois de décembre 2022. Ce dernier y a conduit une importante délégation constituée de plusieurs hauts cadres de l’institution financière panafricaine au rang desquels : Joseph N’guessan, chef de division Infrastructures pour les régions du Centre et du Nord ; Pierre More Ndong, expert en chef des transports ; Mathurin Zanga, expert en chef des Transports ; Aicha Nono, expert en investissement ; et Claude N’Kodia, économiste pays principal.

En tant que partenaire privilégié de l’Etat du Cameroun dans la réalisation des projets d’infrastructures routières qui visent à atteindre les objectifs de développement fixés par la SND30, l’institution financière a, apprend-on,  réitéré sa volonté d’accompagner le Cameroun dans ses programmes d’investissements routiers et a pour cela salué les avancements enregistrés ces dernières années en ce qui concerne la construction des infrastructures routières.

Durant les échanges qui ont suivi, les experts de la BAD ont particulièrement exprimé leurs préoccupations en ce qui concerne le taux de décaissement pour ce qui est des projets en cours, d’une part, et ont informé sur la décision pour la BAD, de prendre désormais en compte, la mobilisation des ressources dédiées à la libération des emprises, notamment les indemnisations. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les populations riveraines aux projets routiers et autres.

La mission d’évaluation conduite au Cameroun par la BAD a en effet permis aux experts  d’identifier les axes routiers prioritaires à mettre en œuvre pour les prochaines années.  « Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a pour cet effet, mis l’accent sur les zones fragiles et les zones de production agricole et minière, à l’instar du septentrion, de la région de l’Extrême-nord précisément pour le premier cas et la région de l’Est », souligne une récente note d’information du ministère des Travaux publics.

Qui précise que dans le but d’accélérer la croissance économique et de faire du Cameroun un pays émergent, le gouvernement a élaboré en 2009 un document de vision à long terme pour le développement du pays nommé « VISION 2035 », dans lequel il est souligné l’importance d’étendre et de densifier les infrastructures et les réseaux de transport terrestre, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien du pays. C’est dans cette optique qu’une stratégie intégrée de développement durable des infrastructures de transport multimodales a été élaborée et validée en 2021.

Cette dernière vient d’ailleurs fédérer les plans directeurs sous-sectoriels. « Les principales conclusions issues de cet instrument ont permis de nourrir le volet transport dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie nationale de développement SND30 du Cameroun. Ainsi, les actions à mener dans le secteur des transports doivent permettre de réaliser les objectifs ci-après : le renforcement des programmes d’entretien et de réhabilitation des infrastructures de transport tout mode confondu ; l’extension et la densification des infrastructures et des réseaux de transport terrestre, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien ; l’amélioration de la performance des services aux usagers et la gouvernance institutionnelle du secteur ainsi que le renforcement des capacités », poursuit la note d’information.

Afin d’atteindre ces objectifs, un plan d’investissement prioritaire a, apprend-on, été élaboré et réparti en trois plans quinquennaux pour un besoin en ressources financières évalué à 7380 milliards de FCFA (soit 11,25 milliards d’euros). Des ressources qui devraient permettre de réaliser des projets et programmes identifiés dans plusieurs sous-secteurs, dont celui des infrastructures routières.

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