samedi, 27 juillet 2024
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Emprunt obligataire : La Bdeac  à Douala pour appâter les agents économiques

Le groupe financier a présenté, il y a quelques jours, aux souscripteurs de la capitale économique l’opération de collecte de fonds évaluée de 78 milliards de FCFA.

(EcoFinances) – Il ne fait l’ombre d’aucun doute que les sourires dégagés dans l’antre de cette salle huppée de l’hôtel la Falaise de Bonanjo, la semaine dernière, par la crème de la finance sous-régionale ne peut que présager d’une bonne nouvelle. Effectivement, c’est une information de qualité que Dieudonné Evou Mekou, le président de la  Bdeac (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale) , vient de mettre à disposition des souscripteurs de la ville de Douala. 78 milliards de FCFA, c’est le montant global des souscriptions que l’instance financière offre la possibilité d’acquérir aux petits épargnants mais aussi aux gros bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Un Emprunt Obligataire par Appel Public à l’Epargne dénommé « Bdeac 6% Net 2022-2029 » avec un différé de deux ( 02) ans sur sept (07) ans.  Une opération qui cadre effectivement avec les textes de base de la Bdeac. L’instance peut en toute légalité avoir recours aux émissions obligataires qui font partie des modalités auxquelles elle est autorisée à recourir pour mobiliser les ressources financières destinées au financement des projets de développement qu’elle finance. Ainsi, le chef de file de la structure a réitéré lors de sa prise de parole, l’ambition de la structure dont il a la charge de devenir un Partenaire de choix pour les Etats et les opérateurs économiques tant publics que privés.

A Douala, les opérateurs économiques semblent avoir été séduits par l’opération de charme de la Bdeac.

En cherchant à se positionner comme une institution moderne, véritable socle du développement durable des économies de l’Afrique centrale au cours du quinquennat à venir, le rôle et la contribution des employés, des cadres d’entreprises, des hommes d’affaires, des opérateurs économiques (bref de toutes les couches sociales en possession de financement) sont nécessaires, apprend-on. « Je voudrais dire que naturellement la Bdeac, c’est la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale. Ainsi, les fonds que nous avons c’est pour financer les projets de développement aussi bien ceux du secteur public que ceux du secteur privé», déclare le patron de la Bdeac aux hommes des médias.

A l’en croire , cette opération d’appel à l’épargne publique évalué à 10 000 FCFA l’obligation pour un minimum de 10 obligations vise de façon globale des secteurs variés du développement comme les transports et l’énergie, l’agro-industrie, le secteur de l’immobilier et des services, l’hôtellerie, l’éducation, la santé, le secteur des télécommunications, la finance (avec par exemple le refinancement des banques commerciales, des établissements de microfinances ). Et enfin , le secteur des infrastructures qui se taille la part du lion avec plus de 60% des engagements pour un montant de 217 milliards FCFA et environ 14 opérations.

Brice Ngolzok

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