vendredi, 26 juillet 2024
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Création des richesses : Le ministre de l’Emploi (Minefop) veut mettre fin au phénomène des travailleurs étrangers en situation irrégulière au Cameroun

Dans sa correspondance adressée aux chefs d’entreprises (publiques, parapubliques et privées) ainsi qu’aux coordonnateurs de projets, le 15 janvier dernier, Issa Tchiroma Bakary leur a clairement rappelé l’obligation de se conformer à la loi sous peine de rejet des demandes de visa du staff managérial des sociétés concernées.

(EcoFinances) – Les entreprises des secteurs public et privé qui ne régulariseront pas rapidement la situation de leurs employés de nationalité étrangère (en situation irrégulière), se verront sanctionnées en même temps que ces travailleurs étrangers, selon la correspondance du ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary, qu’il leur a adressée le 15 janvier 2024.

En effet, le patron de ce département ministériel a constaté, ces derniers

temps, que de nombreux étrangers exerce une activité professionnelle sur le territoire national sans requérir l’autorisation préalable du ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle. Un phénomène qui a tendance à se généraliser alors même que la loi l’interdit formellement.

« Il m’a été donné de constater que de nombreux étrangers exerce une activité professionnelle au Cameroun sans requérir l’autorisation préalable du ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle », déclare le Minefop.

Qui ajoute : « Or, l’article 27 alinéa 2 du Code du travail dispose que le contrat de travail concernant un travailleur de nationalité étrangère doit, avant tout commencement d’exécution, être visé par le ministre chargé des questions d’emploi. Son alinéa 3 ajoute que cette demande de visa incombe à l’employeur. Si le visa est refusé, le contrat est nul de plein droit »

A en croire Issa Tchiroma Bakary, la loi n’autorise pas un étranger qui postule à un poste de travail sur le territoire camerounais de solliciter le visa de travail d’initiative auprès des services compétents de l’Etat. Ce sont, apprend-on, les employeurs qui doivent demander les visas de travail des étrangers qu’ils souhaitent recruter.

D’où sa mise en garde à l’égard des chefs d’entreprises qui n’oseront pas se conformer aux textes en vigueur en matière d’emploi au Cameroun. « Afin d’éviter d’être solidairement responsables des sanctions encourues par les travailleurs étrangers en situation irrégulière au sein de vos entreprises, j’invite  les employeurs,   à compter de la date de signature de la présente lettre-circulaire , à prendre toutes les mesures utiles et nécessaires, afin  de régulariser la situation  des personnels de nationalité étrangère,  en situation irrégulière, et en activité au sein de vos unités de production, sous peine de rejet des demandes de visa du staff managérial des sociétés concernées », a-t-il prévenu.

Pour rappel, le Cameroun compte à date  plus de 14000 travailleurs étrangers formellement enregistrés dont plus de 10 000 qui exercent sans visa de travail, selon les données du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle.

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