vendredi, 26 juillet 2024
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Produits pétroliers : Au Tchad, la récente hausse des prix du carburant crée des tensions sociales qui menacent l’activité économique

Contrairement au Cameroun où la dernière hausse (qui date du 03 février dernier) a été moins salée (+110 FCFA sur le prix du litre du super et 108 FCFA sur celui du gasoil), au Tchad, la hausse est respectivement de 212 FCFA (+40,9%) et 120 FCFA (+17,14%) sur ces deux produits indispensables pour le fonctionnent de l’économie.

(EcoFinances) – Depuis jeudi dernier (15 février 2024), les Tchadiens sont obligés de débourser 730 FCFA pour s’offrir le litre du super (contre 518 FCFA il y a encore quelques jours seulement) et 820 FCFA pour le litre de gasoil (contre 700 FCFA il y a à peine une semaine), selon l’arrêté conjoint signé par les ministres tchadiens en charge du Commerce et des Finances, abondamment relayé par la presse locale.

Contrairement au Cameroun où la dernière hausse (qui date du 03 février dernier) a été moins salée (+110 FCFA sur le prix du litre du super et 108 FCFA sur celui du gasoil), au Tchad, la hausse est respectivement  de 212 FCFA (+40,9%) et 120 FCFA (+17,14%) sur ces deux produits indispensables pour le fonctionnent de l’économie.

Sauf que les acteurs de la société civile dans ce pays de 17,18 millions d’habitants ne sont pas d’accord avec cette nouvelle hausse des prix des produits pétroliers à la pompe décidée par le gouvernement. Une grève de six jours a par conséquent été votée par les représentants des travailleurs (à compter de ce mardi 20 février 2024) qui exigent le retour aux anciens prix.  

Selon la radio allemande Deutsche Welle (DW), « les artères de N’Djamena étaient presque vides aux premières heures de pointe ce mardi 20 février, avec des écoles publiques fermées (…) ». Signes, sans doute palpables, de ce mouvement de contestation de la hausse des prix du carburant au Tchad.

Reste à savoir si le gouvernement cèdera face à la pression des acteurs sociaux, mais le président de l’Union des syndicats du Tchad (UST), Michel Barka, qui s’est exprimé au micro de RFI le 18 février dernier, renseigne que les travailleurs reviendront à de meilleurs sentiments si leur demande est considérée.

Pour rappel, c’est en 2003 que le Tchad a intégré le cercle privilégié des pays producteurs de l’or noir grâce à l’ouverture des vannes de Komé dans la province du Logone oriental. Doté d’une mini raffinerie, le pays a pu prendre son indépendance énergétique à l’égard de ses fournisseurs traditionnels que sont le Nigéria, le Soudan et la Libye. Le Tchad est donc depuis 2023 le 4ème pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) à revoir  à la hausse les prix du carburant à la pompe.

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