vendredi, 11 octobre 2024
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Climat des affaires : La Banque mondiale pour un environnement de confiance entre les acteurs

Le récent rapport de l’instance financière sur le secteur privé au Cameroun déplore l’absence de collaboration entre les secteurs public et privé, et soutient que cela constitue un frein au développement du pays.

(EcoFinances) – Ouvrir le champ à un nouveau paradigme par une véritable confiance entre les décideurs publics et les investisseurs tant nationaux qu’internationaux apparaît, selon la Société Financière Internationale (IFC), comme l’un des leviers principaux pour générer de la croissance au Cameroun et assurer la vision de développement telle que prévue dans le document de référence économique du pays à l’horizon 2030 (SND 2020-2030). C’est l’un des principaux éléments qui se dégage des différents constats effectués par les experts de l’IFC pendant la récente présentation du nouveau rapport du groupe de la Banque relatif au diagnostic du secteur privé au Cameroun.

Sous le regard critique de la presse privée et publique présente dans les locaux de l’institution de Bretton Woods au quartier Bastos à Yaoundé, Ugo Amoretti, le chef d’équipe de cette enquête, donne ainsi quelques axes privilégiés de cette enquête qui aura pendant 18 mois touché du doigt les réalités du terrain. Ainsi, de la grammaire de l’économiste, trois principaux piliers sont à parfaire pour mieux promouvoir le secteur domestique au Cameroun à savoir : revoir le rapport entre le secteur privé et public ; diversifier davantage le secteur agricole ; et enfin, saisir les opportunités qui s’offre à travers l’urbanisation. 

Abondant dans le même sens, le sénior en stratégie à l’unité économie et engagement pays du département Afrique Sub-saharienne à l’IFC, le représentant de l’IFC au Cameroun, Sylvain Kakou, va rappeler que : « Un secteur privé plus fort aidera le Cameroun à mieux exploiter ses ressources naturelles et à offrir davantage de perspectives économiques à sa population en pleine croissance. Le CPSD a pour but de redéfinir le modèle économique du pays. Cela passera par la mise en œuvre de réformes visant à créer un climat des affaires favorables, par le renforcement des investissements et par la création de marchés résilients permettant de faire face au contexte macroéconomique actuellement incertain ».

Une dynamique inclusive et constructive que défendent les spécialistes de l’IFC qui notent entre autres dans ce rapport les questions sur les difficultés d’acquisition des terres avec un système foncier tangible, la gestion opaque et inefficace des entreprises publiques, les difficultés fiscales, la corruption toujours plus accrue dans les administrations. Et de façon générale, la gouvernance publique avec de nombreuses instabilités sociales. Des maux qui constituent des points négatifs sur lesquels le Cameroun devrait mettre un accent pour attirer davantage les investisseurs étrangers, très souvent réticents face un système qui ne garantit pas une pleine stabilité de leurs investissements.

Brice Ngolzok    

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