(EcoFinances) – Huit cent (800) millions de dollars US (490 milliards de FCFA). Tel est le montant que le groupe de la Banque Islamique de Développement spécialisée dans le financement du commerce international (ITFC) accepte de mettre à la disposition du Cameroun au cours des trois (03) prochaines années, afin de l’aider à financer ses opérations commerciales, selon une récente note d’information du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat).
Le Cameroun et le groupe de la Banque islamique de développement spécialisée dans le financement du commerce international ont, en marge des travaux de la 49ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs dette institution, qui se tiennent du 27 au 30 avril à Riyad, procédé au renouvellement de leur accord-cadre de coopération, à la suite de la performance jugée satisfaisante par les deux parties du précédent accord-cadre signé en avril 2021. Les documents y relatifs ont été signés ce 27 avril 2024 à Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite) par le ministre de l’Economie (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.
« En effet, dans le cadre de cet accord cadre, sur le total de 750 millions de dollars US (459 ,1 milliards de FCFA), un montant de 602,4 millions de dollars US (369 milliards de FCFA) a été mobilisé en faveur du Cameroun soit 80% du montant global. Ce qui a permis de réaliser les opérations suivantes : le financement des campagnes cotonnières de la Sodecoton, les importations des produits pétroliers de la Sonara et les importations des matières premières pour Alucam », explique le document.
Avant de préciser : « Par le nouvel accord-cadre, l’ITFC entend mettre à la disposition du Cameroun, une enveloppe de 800 millions de dollars US sur les trois prochaines années », indique la note d’information.
En augmentation par rapport à celles du précédent triennat (750 millions de dollars), ces ressources seront, apprend-on, destinées au financement des opérations à convenir par les deux parties. Et notamment, dans les domaines suivants: la commercialisation des produits de base agricoles tels que le coton ; la disponibilisation d’intrants agricoles et des produits énergétiques de base (pétrole, alumine, électricité) ; la mise à disposition des lignes de financement et de confirmation de lettres de crédit aux banques locales pour soutenir les PME locales. Et enfin, la facilitation de la mise à disposition des médicaments et équipements médicaux, ainsi que le renforcement des capacités dans le cadre des programmes spéciaux tels que l’Initiative ‘’Arab-Africa Trade Bridges’’ (AATB).
