mercredi, 26 mars 2025
AccueilA la uneFinancement de l’économie : les Grandes entreprises et PME de la Cemac, principales...

Financement de l’économie : les Grandes entreprises et PME de la Cemac, principales bénéficiaires des crédits bancaires entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024

Selon le rapport de la BEAC, publié ce 25 février 2025, sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit dans la sous-région , les deux types de clientèle qui composent les entreprises ont, en volume, reçu 2203,6 milliards ( 83,83 % du montant total des crédits distribués) ; contre 1896,2 milliards un an auparavant, en hausse de 16, 21 %.

(EcoFinances.Net) – Entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024, les entreprises (GE et PME) ont été les principales bénéficiaires des crédits octroyés par les établissements de crédit dans la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad & RCA), d’après le rapport de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale), publié ce 25 février 2025, sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit dans la sous-région.

« Entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024, les entreprises (GE et PME) ont été les principales bénéficiaires des crédits octroyés par les établissements de crédit dans la sous-région », indique le rapport, qui renseigne que les deux types de clientèle qui composent les entreprises ont, en volume, reçu 2203,6 milliards (83,83 % du montant total des crédits distribués) ;  contre 1896,2 milliards de FCFA un an auparavant, en hausse de 16,21 %.

Trimestriellement, les crédits au secteur productif ont, apprend-on, progressé de 5,56 %, à 2087,1 milliards de FCFA au premier trimestre 2024. De cette enveloppe, les GE (Grandes entreprises) ont reçu 1712,4 milliards, soit 65,14 % des nouveaux crédits distribués, contre 1453,2 milliards, un an plus tôt. « En variation trimestrielle, les crédits aux GE ont légèrement progressé par rapport au premier trimestre 2024 », révèle le document.

Quant aux PME, l’enveloppe globale qui leur a été octroyée a représenté 18,68 % des crédits distribués au cours du trimestre de référence à 491,2 milliards de FCFA, contre 443 milliards de FCFA sur la même période en 2023 et 380,3 milliards de FCFA trois mois auparavant.

Nouveaux crédits

Qu’en est-il des nouveaux crédits octroyés aux particuliers ? Le très récent rapport de la Banque centrale renseigne que ceux-ci ont reculé de 17,24 % entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024 à 278,4 milliards de FCFA, contre 336,4 milliards un an auparavant. Des crédits qui, en variation trimestrielle, ont augmenté de 10,60 % à 251,7 milliards de FCFA trois mois plus tôt.

Concernant les prêts consentis par les établissements de crédit de la Cemac aux autres personnes morales (ONG, associations, syndicats, etc.), le document informe qu’ils ont fortement reculé entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024 à 17,1 milliards de FCFA, contre 81,2 milliards au second trimestre 2023. Soit une baisse de 78,96 % en un an.   « Trois mois plus tôt, ces crédits s’élevaient à 13,9 milliards de FCFA », précise le rapport.

Quant aux crédits aux administrations publiques, ils ont progressé de 41,59 % en un an, s’élevant à 129,7 milliards, contre 91,6 milliards un an auparavant. Trimestriellement, les crédits aux administrations publiques et collectivités décentralisées ont progressé de 27,02 %, au premier trimestre 2024 (se situant à 102,1 milliards), apprend-on.

Prépondérance des crédits à court terme

Dans un environnement des affaires où les entreprises ont le plus besoin de crédits sur le moyen et long terme, c’est plutôt les financements à court terme qui continuent de dicteur leur loi. C’est en tout cas ce que relève le document de 47 pages publié ce 25 février par la Banque centrale.

« L’analyse des prêts par maturité fait apparaitre une prépondérance des crédits à court terme. En effet, les crédits de maturité inférieure ou égale à 24 mois, y compris les engagements par signature, ont pesé à hauteur de 82,27 % dans l’enveloppe globale et sont destinés au financement des besoins de consommation des ménages ou de trésorerie pour les personnes morales », fait savoir le rapport.

Avant de conclure : « (…) La part des prêts bancaires à moyen terme (durée comprise entre 24 et 60 mois) dans les nouveaux crédits a été de 14,97 %, alors que celle des prêts à long terme (durée supérieure à 60 mois) n’a représenté que 2,75 % de l’enveloppe globale au cours de la période de référence ».

JRD

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

- Advertisment -

Most Popular

Recent Comments

error: Contenu protégé !!! Content protected !!!