(EcoFinances) – La fusion du projet gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (PGAO), connu en anglais sous l’appellation West African Gas Pipeline Expansion Projetc (Wagpeg), avec le projet gazoduc Nigéria-Maroc est désormais une réalité, si l’on s’en tient à l’approbation des ministres des mines et des hydrocarbures de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), réunis le 25 novembre dernier à Dakar au Sénégal.
Selon les médias sénégalais, cette fusion permettra de fédérer les efforts en vue d’un développement plus diligent de ces infrastructures. Cependant, il reste la validation finale des chefs d’Etat de la Cedeao qui doivent décider en dernier ressort au cours d’un de leurs sommets de haut niveau.
Réunis dans le cadre de la 62ème session de la Conférence ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao ce 04 décembre 2022 à Abudja (au Nigéria), ils ne sont pas prononcés sur la question, comme nous l’indique le communiqué final de cette rencontre de haut niveau. Précisons que les partenaires initiaux concernés par le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (West African Gas Pipeline en anglais, WAGP) étaient le Bénin, le Ghana, le Nigéria et le Togo.
Par contre, pour ce qui est du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, long de 5660 km, il est mis en œuvre par la Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (Nigerian National Petroleum Corporation en anglais, NNPC) et l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym). Il vise à permettre aux pays d’Afrique de l’Ouest que traversera l’infrastructure de bénéficier du gaz pour la production d’électricité à la place du fioul plus coûteux.
Le gaz nigérian serait distribué aux pays d’Afrique de l’Ouest et au Maroc, jusqu’en Europe, traversant en tout 13 pays et connectant également le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
