(EcoFinances.Net) – Les industriels camerounais et africains (y compris ceux basés en dehors du continent) qui jusqu’ici avaient de la peine à régler un certain nombre de défis rencontrés dans leurs activités quotidiennes n’ont plus de soucis à se faire. Une bonne partie des solutions à leurs problèmes se trouve dans le nouvel ouvrage du Pr Robert Nzengwa, 1er doyen de l’ex-FGI (Faculté de génie industriel) de l’Université de Douala, aujourd’hui Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala (ENSPD).
Le document de 300 pages, qui s’intitule « Modèles de Plaque et Coque » ou « Plate and Shell Models » (en anglais) a été présenté à la communauté scientifique, ce mercredi 12 février 2025 à l’amphi 1100 de l’ENSPD, en présence des chefs d’entreprises et hommes et femmes des médias. L’ouvrage dont il est question ici explore des modèles mathématiques avancés permettant de surmonter les limites des théories classiques à l’instar de celles de Kirchhoff-Love et de Reissner-Mindlin. Il met en avant les modèles N-T et N, qui intègrent des approches novatrices pour améliorer la résistance et l’optimisation des structures de grande envergure.
Saluée par les experts, la nouvelle publication du Pr Nzengwa s’inscrit dans une démarche de modernisation des outils de calcul en ingénierie. « Le livre apporte beaucoup, parce qu’il contient beaucoup de solutions industrielles que ceux qui font dans l’industrie vraie ont dès le départ décelé. Le livre apporte beaucoup dans le domaine des constructions nouvelles. Parce qu’on peut par exemple dire qu’on a construit massivement au temps des Romains. Mais quand on veut construire maintenant de grands espaces, on est obligé, pour aller plus loin, d’utiliser les structures minces. Des structures avec courbures, parce que ça permet d’aller très loin », explique-t-il.
Disponible sur Amazon depuis le 03 septembre 2024 au prix de 91 euros (60 000 FCFA), le document de 300 pages est donc ce nouveau livre qui va donc contribuer à révolutionner l’industrie camerounaise et africaine. « Les gens continuent de calculer les structures des ponts avec des théories qui étaient faites dans les années 1950, alors que dans le livre on prend de jeunes enfants (et j’en ai pris dans mon cabinet) qui au bout de trois mois parviennent à rédiger des logiciels permettant de faire des calculs de façon optimale et plus sûre. Ça se trouve dans le livre », déclare-t-il.
Avant de conclure : « Il y a beaucoup de choses comme ça dans le livre. Quand on veut construire de grandes structures qui vont tenir sur de très grands espaces, et parfois de petites structures (mais qui demandent une construction très sophistiquée, comme l’adduction d’eau potable sur le Wouri), vous ne pouvez pas imaginer ce qu’il faut savoir pour faire le calcul-là. C’est dans mon livre ».
JRD