(EcoFinances) – Entre juin 2023 et juin 2024, la capitalisation boursière de l’ensemble des titres cotés a augmenté de 13,5% à 1633,7 milliards de FCFA en juin 2024, contre 1439,3 milliards de FCFA un an auparavant, selon le rapport sur la politique monétaire de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) de septembre 2024, qui renseigne que cette situation est pour l’essentiel attribuable aux entrées de cote de nouvelles valeurs et à la hausse de la valeur de certains titres.
« Ainsi, entre juin 2023 et juin 2024, la capitalisation boursière de l’ensemble des titres cotés a augmenté de 13,5 %, à 1 633,7 milliards en juin 2024, contre 1 439,3 milliards un an auparavant. Cette situation est pour l’essentiel attribuable aux entrées de cote des nouvelles valeurs et à la hausse de la valeur de certains titres », indique le document de 52 pages, qui renseigne qu’au cours de la période sous revenue les activités boursières sous régionales ont connu une évolution contrastée, notamment avec l’augmentation de la capitalisation boursière de l’ensemble des titres cotés, l’accroissement des volumes et des valeurs tant pour les opérations franco (frais de transactions pris en charge par le vendeur ou l’acheteur selon les termes de l’accord) que les nantissements (garanties accordées à un créancier par un débiteur).
Parlant des transferts des titres sans contrepartie, la Banque centrale fait savoir qu’ils ont progressé au cours de la période de référence, passant de 991 798 titres à 6 041 250 titres échangés entre juin 2023 et juin 2024, correspondant à un glissement en valeur de 45,5 milliards à 67,5 milliards de FCFA.
Ce dynamisme observé sur le segment des transferts des titres sans contrepartie contraste avec les opérations enregistrées durant la même période sur le marché des actions où seulement 14 ordres de transferts reçus des adhérents, portant sur un volume de 1469 actions (soit 0,058 milliard) , ont été exécutés par le Dépositaire central unique (DCU). Une année auparavant, 22 instructions de transferts avaient été exécutées, portant sur 95 046 actions d’une valeur de 1,9 milliards de FCFA.
Sur le compartiment des obligations, 6 039 831 obligations estimées à 67,4 milliards de FCFA, correspondant à une valeur nominale de 144 milliards de FCFA ont, apprend-on, été échangées. Et comme fait remarquable, les valeurs du Gabon, de la Bdeac, du Cameroun et du Tchad représentent respectivement 47,6%, 26,6%, 25,7% et 0,02% des volumes transigés.
« Entre juin 2023 et juin 2024, 13 857 702 obligations émises par syndication classique, correspondant à une valeur nominale de 144 milliards de FCFA, ont été nanties par les banques au profit de la BEAC, contre 15 503 689 obligations valant 155 milliards de FCFA, une année auparavant, soit une baisse de 10,62% en volume », conclut le document consulté par EcoFinances.Net, qui rappelle que les obligations gabonaises ont été les plus sollicitées avec 66,3% du volume global, devant le Cameroun (18,9%), le Tchad (10%), la Bdeac (4,7%) et le Congo (0,2%).
JRD