Eco Finances Hebdo : Monsieur le Président Directeur Général, vous venez de prendre part à la sixième (6ème) du Tropics Business Summit (TBS) à Praia, la capitale de la République Cap-Vert. Un évènement, qu’a abrité Praia, du 10 au 15 octobre 2022, et dont le thème cette année était : « Vers des partenariats gagnant-gagnant pour un développement durable ». En quoi votre participation à cette autre édition du TBS était non seulement importante pour vous, mais aussi pour votre entreprise ?
Jehu Ndoumi : J’ai été invité en qualité de Parrain à participer à la 6ème édition du sommet annuel Tropics Business Summit-Praia 2022, qui s’est déroulée, du 10 au 15 octobre 2022, en République du Cap Vert en présentiel et sous le haut patronage du Président de la République du Cap-Vert et avec la présence effective de la première Dame aux côtés du Premier ministre/chef du gouvernement capverdien et de la municipalité de la ville de Praia. Il faut déjà rappeler que ce sommet a été organisé par le conglomérat sud-africain Tropics Group of Companies en partenariat avec la Chambre de commerce Luxembourg – Cap Vert (CCLCV). Ma désignation comme Parrain de cet important évènement, selon les dires des organisateurs, récompense l’ensemble de mes œuvres sur le continent ces cinq dernières années en faveur de mon combat pour positionner l’énergie au service du développement économique et de la réduction des inégalités dans tout le continent africain et des actions/activités que j’ai initiées pour trouver à cette problématique inévitable, les conditions de possibilité d’utiliser l’énergie comme un moyen de financer le développement économique.
EFH : Quelle était l’importance de cette rencontre pour votre entreprise ?
JN : Pour le deuxième volet de votre question et avant d’y répondre, je tiens à vous préciser que le Tropics Business Summit (TBS) est le principal événement panafricain qui comble le déficit de financement entre les marchés anglophones, francophones, lusophones, hispanophones et arabophones à l’échelle mondiale. Pour la 6ème année consécutive, ce rendez-vous d’affaires de haut niveau a réuni plus de 350 conférenciers ; plus de 100 pays ; plus de 50 journalistes et professionnels des médias ; plus de 350 startups et investisseurs ; plus de 650 participants ; et plus de 50 000 participants en ligne. L’audience principale était composée de professionnels de l’investissement et professions associées, porteurs de projets, chefs de gouvernement, diplomates, chefs d’entreprise, partenaires institutionnels et investisseurs, représentants des pouvoirs publics-privés, médias et leaders d’opinion sur cinq continents.
Fort de cette précision, vous conviendrez avec moi que pour notre entreprise, il n’y avait meilleure tribune pour positionner notre savoir-faire aux yeux du monde en matière de « Sourcing financier » et d’investissement durable. Cette année, notre entreprise a bénéficié des avantages suivants :
- Présentation des Keynote Talk sur plusieurs sujets qui apparaissent dans mon planning de passage ci-dessous :
- 10 octobre 2022 (Tropics Creative Industries Showcase – Journée dédiée aux industries Créatives à l’Université du Cap-Vert)
● Un mot de circonstance (3-min) pendant la cérémonie d’ouverture
● Talk de 15min : “Les défis du financement des industries créatives et de l’innovation en Afrique, une approche par les financements alternatifs de l’offre YunusTM
- 11 octobre 2022 (High Level Meeting on Win-Win Cooperation on Public-Private Partnerships – Journée dédiée aux partenariats public-privé gagnant-gagnant au Palais du Parlement Capverdien)
● Mot d’ouverture de Mr Jéhu Ndoumi devant un parterre de Chef d’État, Membre de Gouvernements, CEOs, Investisseurs, Entrepreneurs et Partenaires
● Talk de 15 min : “L’assurance inclusive postale et les objectifs de développement durable pour la protection des ménages et la promotion de l’activité́ entrepreneuriale en Afrique »
● Speed Interview de 15-min : “Utiliser l’énergie comme un moyen de financement du développement économique et la réduction des inégalités sur l’ensemble du continent africain : les défis du 1st annual Africa & World Energy, Mining, Oil & gas Summit and Expo (AWEM)”
- 12 octobre 2022 (CEOs & Investors Forum – Journée dédiée aux CEOs et aux Investisseurs à l’Université́ du Cap-Vert)
● Mot de Parrain de Mr Jéhu Ndoumi devant les CEOs et les Investisseurs
● Talk de 15 min : “Les défis de l’inclusion financière postale en Afrique – L’innovation par la solution YUNUSTM
- Participation à diverses tables rondes de 30-45 minutes dans le but de promouvoir un secteur économique clef et propice aux investissements intra-africains et étrangers dans notre pays d’origine, le Cameroun ;
- Initiation d’une coopération win-win directement avec le Gouvernement capverdien ainsi que la municipalité de Praia afin de positionner notre entreprise comme référent sur nos secteurs de prédilection : Energie–FinTech/InsurTech–Trading pétrolier/matières premières financières & financements structurés
- Rencontre des partenaires d’investissement ou stratégiques autour des meetings privés Government-to-Business (G2B) préprogrammés dans la Tropics Dealroom et dans le but de lever des fonds (PPP, Private Equity, Venture Capital) ou lever des fonds pour nos projets d’impact ;
- Amélioration de notre image Business-to-Business (B-to-B) ou Business-to-Customer (B-to-C) en participant au salon intra-africain Tropics Intra-African Trade Expo dans le but d’acquérir de nouveaux clients, conquérir de nouveaux marchés, proposer de nouveaux services/produits et prouver la qualité de ces derniers à un public international ;
- Exploration de l’opportunité d’étendre nos activités sur le territoire Capverdien ou implanter une nouvelle division/succursale au Cap-Vert dans le but de bénéficier d’avantages fiscaux et d’étendre son action vers les marchés lusophones (soit une clientèle potentielle de 270 millions sur 10 pays souverains).
EFH : Le thème choisi cette année répondait-il aux attentes d’entreprises comme Yunus Invest SA ? Et est-ce la raison pour laquelle vous avez accepté d’y participer, et surtout d’en être le sponsor officiel ?
JN : Encore plus ambitieuse cette année, l’édition 2022 a présenté un programme riche en termes d’opportunités d’affaires, de rencontres Government-to-Business (G2B) et Business-to-Business (B2B) mis en évidence dans les secteurs clés des50 pays africains d’honneur et des 50 pays invités des quatre continents restants. Donc hormis le thème assez révélateur, ce qui précède a été la raison de notre participation comme notre implication dans l’organisation.
EFH : En tant que participant de cette sixième édition du Tropics Business Summit, quel est le profil de partenaires qui a particulièrement retenu votre attention ? Et pourquoi ?
JN : A l’ occasion de cette sixième édition du TBS, nous avons côtoyé plus de 350 startups et investisseurs. Notre audience principale était composée de professionnels de l’investissement et professions associées, porteurs de projets, chefs de gouvernement, diplomates, chefs d’entreprise, partenaires institutionnels et investisseurs, représentants des pouvoirs publics-privés, médias et leaders d’opinion sur cinq continents. Ces profils diversifiés de partenaires ont retenu l’attention de notre société pour la simple raison que notre Société a investi dans les opérations immobilières, financières et les énergies en Europe et en Afrique. Spécialisée en ingénierie financière et en financements structurés, la Société accompagne les investisseurs, notamment dans leurs projets d’infrastructures sur le continent Africain.
EFH : En tant que parrain de cet important évènement, vous avez fait un exposé d’une quinzaine de minutes sur « Les défis de l’inclusion financière postale en Afrique », et qui vous a permis d’insister sur l’innovation par la solution YunusTM. Déjà, pouvez-vous éclairer la lanterne de nos lecteurs sur les défis de l’inclusion financière postale en Afrique aujourd’hui ?
JN : L’ensemble du monde se préoccupe peu finalement des gens qui connaissent la précarité, la pauvreté… peu d’initiatives aporophobes réelles dans ce sens. Ces gens auraient été classés en non bancarisables, mais YunusTM a décidé d’agir en premier dans les pays Africains pour ceux qui ont été oubliés, laissés sur le côté, en fournissant des éléments constitutifs de l’innovation sociale postale afin de rendre tous les marchés, les services et les espaces plus inclusifs. La pauvreté n’est pas une fatalité, c’est une infamie, une maladie sociétale. YunusTM intègre, inclut, favorise les échanges, libère les énergies et permettra à beaucoup d’accéder à la dignité.
EFH : Dans le cadre de votre exposé, vous avez mis un accent particulier sur l’innovation aujourd’hui grâce la solution YunusTM. Concrètement, de quoi s’agit-il ? Et en quoi cette innovation se démarque de ce qu’offrent des concurrents tels qu’Orange et MTN ?
JN : La solution YunusTM est un écosystème intégré mobile d’inclusion financière et sociale ayant pour finalité de relever la dignité des populations africaines en général, en offrant un accès facile et à moindre coût aux services financiers de base tels que le micro-crédit, la micro-assurance santé/accident /décès et le paiement électronique. Les services proposés par YunusTM ont été fondés pour agir sur les inégalités, tisser de nouvelles solidarités et produire de l’innovation sociale postale en Afrique. Le concept YunusTM est une source d’initiatives technologiques qui permet de relever les trois principaux défis de l’inclusion sociale (accès, éligibilité́ et accessibilité́ des prix) pour tous, en ce sens qu’il (le concept YunusTM) propose des solutions pour densifier réellement l’accès à l’énergie, au numérique et aux services financiers/assurantiels mobiles de base au sein des localités, même les plus reculées.
Par ses solutions de bancarisation, de protection des personnes, YunusTM a choisi d’apporter le meilleur de la finance pour accroître la masse de monnaie en circulation. C’est uniquement celle-ci qui apporte croissance et développement. En favorisant les échanges directs entre utilisateurs, en mettant à disposition des outils simples de crédit et d’assurance, l’offre YunusTM vise à promouvoir la micro-assurance et le micro-crédit en tant qu’instruments capables de faire progresser l’inclusion financière et les objectifs de développement. YunusTM devient ainsi un vecteur de développement durable auprès de la communauté. L’assurance peut faire une réelle différence dans la vie des populations en les protégeant contre une diversité de risques et en leur permettant ainsi de saisir des opportunités et de sécuriser leurs moyens d’existence.
En rendant les marchés d’assurance plus inclusifs, YunusTM favorise l’activité entrepreneuriale et renforce la résilience des ménages. L’offre YunusTM fait converger les besoins du public avec le meilleur du digital, banque, assurance, crédit, téléphonie, et offre un moyen légal, abordable pour que l’ensemble des utilisateurs fabrique des échanges respectueux, éthiques, profitables par leurs efforts communs. La diaspora trouvera avec l’offre YunusTM un moyen efficace, rapide pour supporter ou investir dans le pays, les régions, ou les villages. C’est pourquoi les Postes africaines doivent saisir l’opportunité d’un partenariat avec YunusTM pour déployer et exploiter de nouveaux services accessibles à l’ensemble de leur population pour ouvrir la voie à une véritable inclusion financière et sociale. Nous sommes convaincus que ces nouveaux services postaux changeront la vie de tous les Africains pour le mieux et favoriseront l’inclusion sociale dans le but de démocratiser l’accès aux services sociaux de base et d’améliorer les opportunités, le bien-être, et la dignité des personnes et des groupes dans toutes les villes de notre pays.
Cela dit, il faudrait savoir que jusqu’à présent les opérateurs que vous avez cités, comme tout autre sur le continent, offrent des services de paiement électronique et soient considérés comme des établissements de paiement. Cependant la solution innovante YunusTM est ce qu’on appelle une NEO-BANQUE / NEO-ASSURANCE.
EFH : Près de 1,7 milliards d’adultes dans le monde n’ont toujours pas accès aux services financiers de base. Ce qui réduit leur capacité à échanger, épargner et créer une entreprise. Pensez-vous que l’inclusion financière postale est véritablement une alternative au compte bancaire en Afrique aujourd’hui ? Si oui, pourquoi ?
JN : Deux milliards de personnes dans le monde sont financièrement exclues, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas accès à des services financiers formels. Or, un ensemble d’indices de plus en plus important laisse penser que l’accès aux services financiers et leur utilisation contribuent au développement socioéconomique. Par conséquent, les pays membres de l’ONU ont intégré́ un certain nombre d’indicateurs liés à l’inclusion financière aux Objectifs de développement durable (ODD), récemment adoptés. En tant qu’institution des Nations Unies spécialisée dans le secteur postal, l’UPU est convaincue que les postes peuvent contribuer à atteindre ces objectifs.
EFH : Pourquoi les postes sont-elles des acteurs importants de l’inclusion financière ?
JN : Depuis la création de la première banque d’épargne postale, en Grande-Bretagne en 1861, les opérateurs désignés contribuent de manière importante à l’inclusion financière partout dans le monde, dans les petits pays comme dans les grands. C’est notamment le cas en Namibie, pays de 2,2 millions d’habitants, où 600 000 personnes (soit 39% de la population adulte) possèdent un compte à la poste. Il en est de même en Chine (Rép. pop.), où 43% de la population adulte (soit 490 millions de personnes) possèdent un compte auprès de la banque postale (Postal Savings Bank of China). Au niveau mondial, sur une population adulte totale d’environ 5,4 milliards, 1,5 milliard de personnes (soit 28%) ont accès à des services financiers (transferts d’argent, versements de l’Etat, assurance, comptes courants, d’épargne, etc.) par l’intermédiaire d’un opérateur désigné́. Parmi ces personnes, un milliard (soit 19% de la population mondiale adulte) possèdent un compte courant ou un compte d’épargne à la poste. Actuellement, 91% des opérateurs désignés dans le monde (183 sur 201) proposent des services financiers, soit directement, soit en partenariat avec d’autres institutions financières.
De récentes études comparatives montrent que les postes sont meilleures que d’autres institutions financières pour bancariser les groupes de population qui ont tendance à être exclus, à savoir les femmes, les pauvres, les personnes les moins instruites et celles qui font partie de l’économie informelle. Dès lors, les réseaux postaux devraient être pris en compte par les gouvernements, les concepteurs de politiques publiques et les organisations internationales dans leur processus d’élaboration de stratégies de promotion de l’inclusion financière.
EFH : S’agit-il d’un appel à l’action, et à la nécessité de digitaliser ?
JN : Evidemment ! Les postes de 87 pays détiennent deux milliards de comptes courants et de comptes d’épargne pour le compte d’un milliard de clients. Ainsi, à la fin de 2015, on comptait dans le monde presque cinq fois plus de comptes postaux que de comptes d’argent mobile (411 millions). Toutefois, le nombre de comptes d’argent mobile croît à un rythme beaucoup plus soutenu que les comptes postaux. En effet, en 2012, le ratio était de 20 contre 1 (1,6 milliard de comptes postaux contre seulement 82 millions de comptes d’argent mobile).
Les postes se trouvent donc à un tournant : elles doivent s’adapter afin de conserver leur place sur le marché des produits financiers durables et inclusifs, de la même manière qu’elles ont dû s’adapter à la substitution électronique du courrier au cours des quinze dernières années. L’exemple parfait de l’urgence qu’il y a à digitaliser les services est celui de Postal Corporation of Kenya (PCK), qui détenait 27% du marché des transferts d’argent nationaux en 2006. Avec l’entrée sur le marché de plusieurs opérateurs de réseau mobile depuis 2008, dont M-Pesa et son impressionnant succès dans le secteur de l’argent mobile, cette part est tombée à environ 1%. Pour pouvoir rester compétitives, les postes doivent fournir des services financiers à grande échelle à des coûts minimaux. Cela signifie que les opérateurs désignés qui n’ont pas encore entièrement digitalisé leurs opérations doivent le faire de toute urgence, au risque de se retrouver avec une part de marché des services financiers marginale.
EFH : La Fondation Bill et Melinda Gates s’est engagée récemment en faveur de l’inclusion financière par les postes. Pensez-vous que cela soit un signal fort envoyé aux opérateurs postaux en Afrique et dans le monde ?
JN : Face à la montée des inégalités, de nombreuses politiques ont été ainsi mises en œuvre pour tenter de lutter contre les mécanismes d’exclusion sociale, visant des pans entiers de nos sociétés en Afrique. L’inclusion financière postale consiste, par ailleurs, à améliorer les capacités, les opportunités et la dignité́ des individus et des groupes à prendre part à la société́ et ce au travers du réseau postal. Partant de l’analyse de la notion d’inclusion financière en explorant ses origines, son fonctionnement actuel et les innovations favorisant COÛT, FIABILITÉ, ACCÈS, OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUES…,ces nouveaux services de paiement électronique et services financiers mobiles donneront à tous les clients de la poste africaine la possibilité d’accéder à de nouvelles possibilités de transaction innovantes à partir de la commodité de leurs appareils mobiles qui étaient auparavant offerts uniquement par les banques et les compagnies d’assurance et étaient accessible uniquement par les segments privilégiés de la société.
EFH : Le Tropics Business Summit est généralement présenté par ses organisateurs comme le rendez-vous d’affaires le plus important sur l’investissement en Afrique, comblant avec succès le déficit de financement entre les marchés anglophones, francophones, lusophones, arabophones et hispanophones. Pourquoi ?
JN : Le TBS est le rendez-vous d’affaires le plus important sur l’investissement en Afrique comblant avec succès le déficit de financement entre les marchés anglophones, francophones, lusophones, arabophones et hispanophones pour l’industrialisation de l’Afrique ; parce que Le TBS est une occasion unique pour de se connecter avec plus de 350 conférenciers, panélistes et investisseurs ainsi qu’un public international de près de 500 000 visiteurs en présentiel et en ligne. Et plus de 100 pays, plus de 50 journalistes et professionnels des médias, plus de 350 startups et investisseurs et plus de 650 participants.
EFH : Si tel est vraiment le cas, peut-on avoir une idée du nombre de deals ou partenariats que cette 6ème édition a permis de nouer ? Et que valent ces deals au plan financier ?
JN : Pour cette question, le rapport final du commissaire général à l’organisation nous donnera des statistiques exactes.
EFH : Monsieur le Président Directeur Général, l’on entend de plus en plus parler de Yunus Invest SA. Et si vous nous parliez davantage de cette entreprise et des services qu’elle offre concrètement au public ?
JN : Yunus Invest SA est une plateforme financière développée et gérée par un groupe d’investisseurs privés réparti dans le monde. Nous sommes l’arrangeur de l’opération de levée de fonds. Nous apportons des partenaires financiers sollicités par vous. Nous pouvons également, en cas de nécessité, structurer la levée d’une garantie bancaire qui viendra en couverture de l’opération et nécessaire au financement du Projet. Nous intervenons en amont du processus financier en apportant au prêteur un dossier complet lui permettant de fonder son avis sur la mise en place d’une ligne de crédit eu égard aux garanties fournies.
Notre Société a investi dans les opérations immobilières, financières et les énergies en Europe et en Afrique. Spécialisée en ingénierie financière et en financements structurés, la Société accompagne les investisseurs, notamment dans leurs projets d’infrastructures sur le continent africain.
Notre expertise, construite sur 25 années d’expérience, est basée sur le savoir‐faire et la mise en œuvre de solutions financières sur mesure, du financement de bas de bilan à l’investissement en capital en passant par les financements structurés. Notre mission se concentre sur le financement de projets publics et privés, et l’assistance des opérateurs dans la définition et la mise en place de montages juridico financiers adaptés.
La Société assiste aussi les investisseurs (institutions, family offices, entreprises et HNWI) dans leurs investissements alternatifs. C’est pourquoi elle a été mandatée depuis le mois de mars 2022 pour conseiller et assister, Öztürk Holding Company basé à Dubaï, Oman et Istanbul, dans la gestion du budget de 07 (sept) milliards d’Euros (l’équivalent d’environ 4588 milliards de FCFA) destiné aux projets d’infrastructures au Cameroun, au Cap vert, en Côte d’ivoire et au Togo.
EFH : Enfin, quels sont les projets sur lesquels travaille en ce moment Yunus Invest SA ?
JN : Du fait des opportunités liées à la globalisation des marchés, son réseau de partenaires lui permet de lever différents types de financements, des plus classiques aux plus complexes en intervenant directement sur le marché de la finance privée. Les projets d’infrastructures, la santé, l’éducation, les télécommunications, les aéroports, les ports, les centrales solaires, les énergies renouvelables, l’industrie agricole et le logement. Autant de domaines dans lesquels elle intervient.
Propos recueillis par Joseph Roland Djotié
Bioexpress
-Économètre-Statisticien diplômé de 3ème cycle
Expert Trade & Structured Finance diplômé
Ingénieur de conception Télécoms, Réseaux & Systèmes
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-Consultant International Trade & Structured Finance
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-Trader Pétrolier et de matières premières financières
Membre Association des Consultants Pétroliers de France(Https://www.acp-france.org/membres/economie-gestion/)
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-Fondateur : NetOil Group SA/Yunus Invest SA/ Yunus SA/ DakarPetroGaz Expo
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-Investisseur/Membre Comité Direction VYZYO Group LTD (www.vyzyo.com), Londres
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-Auteur : « Pratique de la modélisation et des prévisions économiques : Méthodes et outils économétriques fondamentaux »
Éditeur : Éditions universitaires européennes (25 mai 2020)
ISBN-10 : 6202533161
ISBN-13 : 978-6202533164