(EcoFinances) – Avec la Chine, la balance commerciale du pays enregistre en 2023 un déficit de 714,3 milliards de FCFA, après 602,6 milliards de FCFA en 2022, soit une aggravation de 18,5%, selon le rapport de l’Institut national de la statistique (INS) sur les échanges commerciaux entre les deux pays, et qui renseigne que ce solde, au cours de sept (07) dernières années, est structurellement déficitaires ; le déficit moyen annuel se chiffrant à 302,5 milliards de FCFA sur cette période.
« Avec la Chine, la balance commerciale enregistre en 2023 un déficit de 714,3 milliards de FCFA, après 602,6 milliards de FCFA en 2022, soit une aggravation de 18,5%. Au cours des sept dernières années, ce solde est structurellement déficitaire ; le déficit moyen annuel se chiffre à 302,5 milliards de FCFA sur cette période », indique le document consulté par EcoFinances.
Avec 18,9% des parts de marché, la Chine se positionne, apprend-on, comme le premier fournisseur du Cameroun en 2023. Tout comme s’agissant des importations, l’Empire du milieu détient également 18,9% des parts de marché du Cameroun en 2023, occupant ainsi la première place devant l’Inde et la France.
Parmi les produits importés de la Chine figurent, entre autres, les herbicides et inhibiteurs de germination (4,9%), les pneumatiques neufs utilisés pour autobus ou camions (3,1%), les carreaux et dalle en céramique (2,7%), la polyéthylène téréphtalate (1,8%), les bonbonnes, bouteilles, flacons, bocaux, pots, emballages tubulaires en verre (1,6%) et produits laminés en fer /acier non allié (1,6%).
4ème client du Cameroun en 2023
Bien qu’étant le premier fournisseur du pays en tous genres de produits finis, l’Empire du milieu fait également partie des principaux clients du Cameroun. En 2023, les recettes d’exportations vers ce partenaire commercial ont légèrement augmenté de 33,9%, passant de 173,2 milliards de FCFA en 2022 à 231,9 milliards de FCFA. « Ces recettes proviennent majoritairement des exportations des produits miniers et forestiers : le pétrole brut (57,8%), le gaz naturel liquéfié (10,5%), le bois d’Okan ou d’Adoum bruts, non équarris (6,3%), le bois de Sapelli, sciés/désossés longitudinalement (3,7% ) »,révèle le rapport.
A en croire l’INS, l’Asie est, depuis, 2005, présentée par l’OMC (Organisation mondiale du Commerce) comme étant le premier partenaire commercial de l’Afrique subsaharienne. Et qu’au cours des deux dernières décennies, les échanges commerciaux entre ces deux régions devancent largement ceux enregistrés entre l’Europe et l’Afrique. Mais, d’après l’INS, si la Chine est incontestablement le moteur de cette évolution, elle n’en est pas le seul acteur. Car il y a lieu de citer aussi l’Inde, le Bangladesh et l’Indonésie dont les échanges commerciaux avec le Cameroun ne cessent de croitre.