lundi, 16 décembre 2024
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Afrique centrale : les chefs d’Etat de la Cemac planchent, depuis cette matinée du lundi 16 décembre 2024 à Yaoundé, sur la situation macroéconomique de la sous-région

Parmi les facteurs à l’origine de cet autre sommet, en l’espace de huit ans, figurent, entre autres, le niveau d’inflation qui demeure au-dessus des seuils de convergence de la Cemac, le risque élevé de surendettement dans la plupart des Etats, l’érosion des réserves extérieures ou réserves de change en dépit du coût élevé des prix du pétrole, ainsi que la tendance à la hausse des dérapages budgétaires.

(EcoFinances) – Les chefs d’Etat de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA & Tchad), planchent, depuis cette matinée du lundi 16 décembre 2024 à Yaoundé, sur la situation macroéconomique de la sous-région. Hormis les chefs d’Etat du Tchad, de la Guinée équatoriale et du Congo qui se sont faits représenter par des membres de leur gouvernement, tous les autres dirigeants des pays de la sous-région prennent part aux travaux, aux côtés des responsables du Fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale.

En effet, c’est la 3ème fois cette année, après celles de février et avril derniers, que les chefs d’Etat de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) se réunissent. Une fréquence des réunions des chefs d’Etat qui, selon la Commission de la Cemac, traduit la vitalité des organes de la Communauté.

Si les deux premiers sommets extraordinaires de février et d’avril étaient consacrés à la consolidation du fonctionnement des institutions communautaires, celle du 16 décembre à Yaoundé porte essentiellement sur l’examen et l’évaluation des réformes structurelles entreprises dans les domaines macroéconomiques depuis 2016.

La tenue de ce sommet fait suite à une série de réunions préparatoires qui ont permis d’analyser des défis relatifs à la croissance de l’économie de la sous-région et de préparer les dossiers qui seront soumis à la très haute appréciation des chefs d’Etat.

Il s’agit, entre autres, de la réunion extraordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), le 09 décembre 2024 ; de la réunion tripartite FMI-Banque mondiale-Cemac, le 10 décembre 2024 ; ainsi que de la réunion extraordinaire du conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), le 14 décembre 2024.

Dynamiser l’économie de la sous-région

En marge de ces réunions préparatoires, le président de la Commission de la Cemac, Baltasar Engonga Edjo’o, a, apprend-on, multiplié des rencontres et des concertations avec les autorités du pays hôte, et les institutions communautaires (BEAC, Pref-Cemac, etc).

« Les institutions de Bretton Woods, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, ont présenté lors de la réunion tripartite du 10 décembre 2024, un rapport sur la situation macroéconomique de la sous-région. Ce rapport a été revu et amélioré à la suite des observations formulées par les ministres de la Cemac », indique un communiqué de presse de la Commission de la Cemac relatif à ce sommet.

Qui ajoute : « Le sommet de Yaoundé devrait permettre de définir une feuille de route pour dynamiser l’économie de la zone Cemac et renforcer sa résilience face aux chocs externes, de tracer des orientations pour renforcer les réformes structurelles en vue d’améliorer les performances économiques des pays de la zone Cemac. Ce sommet démontre, une fois de plus, que les dirigeants des pays de la Cemac ont à cœur de trouver des solutions durables pour assurer la stabilité macroéconomique de la zone et améliorer le niveau de vie des populations ».

Toutefois, il est important de rappeler que parmi les facteurs à l’origine de cet autre sommet, en l’espace de huit ans, figurent, entre autres, le niveau d’inflation qui demeure au-dessus des seuils de convergence de la Cemac, le risque élevé de surendettement dans la plupart des Etats, l’érosion des réserves extérieures ou réserves de change en dépit du coût élevé des prix du pétrole, ainsi que la tendance à la hausse des dérapages budgétaires.

Danielle Dikoume

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