(EcoFinances) – Réduire les intermédiaires entre les producteurs de cacao et l’industrie du cacao, afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de planteurs locaux. Tel est l’objectif que se sont fixés les responsables des entreprises Puratos et Les Boulangeries Feuillette, présentes dans le segment de la transformation des fèves de cacao en produits finis en Europe.
Ils l’ont indiqué ce lundi 25 novembre 2024 au ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, au cours d’une audience qui leur a été accordée, selon un note d’information de département ministériel. La délégation de la société Puratos, premier fournisseur mondial d’ingrédients de boulangerie, de pâtisserie et de chocolat, était conduit par Sylvestre Awono, tandis que celle de Les Boulangeries Feuillette en France était conduite par son directeur général, Jean-François Feuillette.
« Nous avons constaté que les conditions de vie des planteurs n’étaient pas satisfaisantes et avons décidé d’agir. Notre volonté est de créer une chaine de valeur plus équitable. L’objectif visé est de réduire drastiquement les intermédiaires entre l’industrie du cacao et les producteurs », a indiqué Sylvestre Awono, lors de la présentation du programme « Cacao-Trace » au Mincommerce. Il s’agit, apprend-on, d’une initiative ambitieuse qui vise à améliorer les conditions de vie de des producteurs de cacao.
Troisième acteur français du secteur, Les Boulangeries Feuillette ne sont pas venue au Cameroun par hasard, apprend-on. « Leur démarche RSE (Responsabilité sociétale des Entreprises) trouve ici une traduction concrète, presque militante, en ce qu’il pourrait s’approvisionner directement soit auprès des coopératives soit en circuit court auprès de Puratos garantissant ainsi la juste rémunération des producteurs », renseigne la note d’information consultée par EcoFinances-Net. Qui précise que cette démarche est le prolongement des interventions déjà en cours sur le terrain et qui lient la société Puratos à des coopératives locales sous l’encadrement vigilant du ministère du Commerce.
Saluant la démarche dont il est question ici, le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana l’a qualifié d’alignée avec la stratégie gouvernementale de promotion des circuits courts. « Il est crucial de trouver un prix équilibré qui satisfasse tous les acteurs de la chaîne », a-t-il déclaré, profitant de l’occasion pour réaffirmer l’attractivité du Cameroun aux investissements étrangers. Car, le Cameroun est « un État de droit, ouvert à l’initiative privée ». Rappelons que le programme Cacao-Trace prévoit non seulement d’améliorer les revenus des planteurs , mais aussi de les former aux meilleures pratiques agricoles.
DK