(EcoFinances) – Sauf circonstances exceptionnelles, les dates d’arrêt des opérations d’engagement et d’ordonnancement sur budget de l’Etat pour l’exercice 2024 et des autres entités publiques sont respectivement fixées au vendredi 15 novembre prochain et au mardi 31 décembre 2024, selon la circulaire du ministre des Finances (Minfi), publiée ces derniers jours, et qui renseigne qu’en ce qui concerne la période complémentaire comptable, elle est fixée au vendredi 31 janvier 2025. Cette mesure du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, s’adresse notamment aux ordonnateurs principaux, secondaires et délégués, responsables de programmes, maîtres d’ouvrages et maîtres d’ouvrages délégués, partenaires publics-privés et autres.
« En application des dispositions de la loi N°2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat et des autres entités publiques en son article 62 (2), j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, sauf circonstances exceptionnelles, les dates d’arrêt des opérations d’engagement et d’ordonnancement sur le budget de l’Etat et des autres entités publiques, au titre de l’exercice 2024 sont fixées ainsi qu’il suit : le vendredi 15 novembre 2024 pour l’arrêt des engagements ; le mardi 31 décembre 2024 pour l’arrêt des ordonnancements ; et le vendredi 31 janvier 2025 au titre de la période complémentaire comptable », indique le Minfi.
Le grand argentier national fait d’ailleurs savoir que les personnels de son département ministériel se déploieront dans les différentes administrations concernées par cette circulaire, afin de procéder à l’arrêt effectif desdites opérations, et à la collecte des données sur le niveau d’exécution du budget de l’exercice 2024. A ces derniers, il leur demande de prendre les dispositions utiles afin d’assurer le bon déroulement de cet exercice dans le respect des délais susévoqués.
Pour rappel, le budget de l’Etat 2024, qui était initialement de 6740,1 milliards de FCFA, a été revu à la hausse par l’ordonnance présidentielle du 20 juin dernier modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de Finances du pays pour l’exercice en cours. Ordonnance présidentielle qui a permis audit budget de croître de 538 milliards de FCFA (+7,9%), passant de 6740,1 milliards à 7278,1 milliards dont 7215,5 milliards au titre du budget général et 65,6 milliards pour les comptes d’affectation spéciale.
Malgré cette augmentation du budget, l’enveloppe consacrée à l’investissement public n’a en réalité pas changé, puisqu’elle a été maintenue autour de 1400 milliards de FCFA pour cette année.
Danielle Dikoume