(EcoFinances) – L’énergie, le transport et les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont les secteurs prioritaires dans lesquels le Fonds Africa50 souhaite investir davantage au Cameroun, selon son directeur général, Alain Ebobisse, qui a fait cette annonce, le 31 octobre 2024 à Yaoundé, au terme de l’audience que lui a accordée le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey.
Le haut responsable de l’institution financière panafricaine, en visite de consultation au Cameroun après la tenue en septembre 2024 de l’assemblée générale des actionnaires du Fonds à Madagascar, est, apprend-on, venu rendre compte au Minepat des évolutions enregistrées par Africa50 en Afrique et au Cameroun.
Durant les échanges qui ont duré une heure d’horloge, le ministre de l’Economie a profité de l’occasion pour rappeler la vision du président de la République, Paul Biya, dans la mise en œuvre des infrastructures structurantes à travers le pays, afin de répondre aux besoins des ménages et des entreprises locales.
« J’ai eu une discussion fructueuse avec le ministre de l’Economie. Nous sommes tombés d’accord sur un partenariat que nous allons renforcer dans le secteur des infrastructures au Cameroun. La priorité c’est l’énergie, le transport et les Technologie de l’information et de la communication », a déclaré Alain Ebobisse, précisant que le Fonds Africa50 a déjà investi dans 26 pays africains, avec un total du portefeuille des actifs d’environ 08 milliards de dollars US (4820 milliards de FCFA).
Parmi les 26 pays africains dans lesquels Africa50 a jusqu’ici investi, le Cameroun en fait partie. Il a, apprend-on, participé au financement de la centrale hydroélectrique de Nachtigal d’une puissance de 420 MW et dont les travaux principaux sont achevés et sa mise en service annoncée pour fin décembre 2024.
Pour rappel, le Fonds Africa50 est une plateforme d’investissement créée par 32 gouvernements africains dont celui du Cameroun et la Banque africaine de développement (BAD), à l’effet de combler le déficit de financement des infrastructures sur le continent. Le Fonds a pour mission de mobiliser des financements des secteurs public-privé, de faciliter le développement de projets et d’investir dans les infrastructures en Afrique. « Le Cameroun a souscrit au capital du Fonds Africa50 à hauteur de 50 millions de dollars US (un peu plus de 30 milliards de FCFA) », indique une récente note d’information du ministère de l’Economie.
DD