EcoFinances) – Les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière, l’industrie minière, les normes et standards ainsi que la construction sont quelques-uns des secteurs d’activités qui intéressent un groupe d’investisseurs indiens en mission de prospection économique au Cameroun depuis quelques jours. Ils l’ont fait savoir le 20 septembre dernier à Yaoundé au ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, en présence du Haut-Commissaire de l’Inde au Cameroun, Shri Vijay Khanduja, et du directeur général par intérim de l’API (Agence de promotion des investissements), Shinwinsoh Boma Donatus.
La mission commerciale conduite par le représentant de la Confédération indienne des industries et du Commonwealth enterprise and investment (CWEIC), Ajay Jain, n’a pas manqué d’expliquer au patron camerounais des questions commerciales les raisons pour lesquelles elle est hautement intéressée par ces différents secteurs d’activités. En tant que pays émergent, l’Inde, qui est aujourd’hui la 5ème puissance économique mondiale, a fait de très grandes avancées dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière, la construction et l’industrie minière, tout en s’arrimant aux normes et standards internationaux.
Cette riche et belle expérience pourrait d’ailleurs être utile à un pays ambitieux comme le Cameroun qui souhaite être émergent d’ici 2035. Le Cameroun, conformément à son DSCE (Document de stratégie pour la croissance et l’emploi) et sa SND30 (Stratégie nationale de développement 2020-2030) a de nombreux projets à déployer dans ces secteurs d’activités ayant retenu l’attention des investisseurs indiens.
C’est sans doute pourquoi le Mincommerce a bien accueilli cette initiative. « Le Cameroun est une terre d’accueil et d’opportunités, offrant aux investisseurs un environnement stable et sécurisé pour leurs projets. Investir au Cameroun équivaut à investir dans toute l’Afrique »,a-t-il déclaré, insistant sur la position stratégique dont jouit le Cameroun en Afrique centrale et dans le golfe de Guinée.
Grand défenseur du commerce intra-africain, Luc Magloire Mbarga Atangana a également profité de l’occasion pour revenir sur les avantages qu’offre la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine). Tout comme il a mis l’accent sur les opportunités qu’offre la locomotive économique de la Cemac en tant que porte d’entrée vers le vaste marché africain (1,5 milliard de consommateurs). « En produisant localement, les entreprises peuvent accéder au vaste marché continental », a-t-il conclu.
CRO