(EcoFinances) – La holding financière Yunus a levé, ce vendredi 26 juillet 2024, sur le marché des capitaux et de la finance privée, la somme de 05 milliards d’euros (l’équivalent de 3280 milliards de FCFA) pour le développement et le financement des projets au Gabon, selon une note d’information de l’entreprise parvenue ces dernières heures à la rédaction d’EcoFinances.Net, et qui renseigne que le gouvernement gabonais a nommé, le lundi 15 juillet 2024, la holding financière Yunus en tant que « Groupe Développeur », responsable du développement des projets prioritaires de la transition et chargé de la structuration opérationnelle du financement.
La récente levée de fonds sur le marché des capitaux et de la finance privée a pu être menée avec succès grâce au rehaussement de la capacité d’emprunt du Gabon par la holding Yunus à travers un mécanisme de financement structuré, apprend-on. « Auparavant, la holding Yunus avait concilié la situation économique et les exigences locales gabonaises avec le système de financement du bailleur de fonds. La holding Yunus a rehaussé la capacité d’emprunt du Gabon par un mécanisme de financement structuré et a obtenu la ligne de financement d’un montant de 05 milliards d’euros d’une holding financière privée enregistrée à la Securities & Exchange Commission (SEC) aux Philippines, et dont l’actionnariat est anglo-philippin », indique la note d’information.
Financement des projets de développement
Le financement ainsi obtenu servira, apprend-on, au financement d’une série de projets de développement au Gabon. Ce qui permettra d’améliorer les conditions de vie des populations. D’ailleurs, dans le cadre de l’accord d’investissement signé, ce 15 juillet 2024 à Libreville, entre le gouvernement gabonais et la holding Yunus, la fondation Yunus, en partenariat avec un groupe allemand, va réaliser l’EPC (Projet Clé en main) d’un concept de développement médical et clinique (Complexe hospitalier et de bien-être Femme & Enfant, le COHBIFE), incluant la maintenance préventive planifiée, les réactifs, les consommables et la formation du personnel technique.
« Comme vous le savez, les tendances futures en matière médicale sont à l’augmentation de la demande de médecine préventive ; l’adoption croissante des technologies de santé connectées ; la transition vers des soins de santé à domicile ; l’émergence de nouvelles thérapies et traitements personnalisés ; la préoccupation accrue pour le bien-être mental et émotionnel ; l’augmentation de la demande de médecine alternative et complémentaire ; l’importance croissante de l’accessibilité et de la commodité des soins médicaux ; l’évolution des modèles de remboursement et des réglementations gouvernementales », explique Jehu Ndoumi, CEO de la holding Yunus.
Répondre aux besoins de santé croissants de la population
A l’en croire, le Complexe hospitalier et de bien-être Femme & Enfant (COHBIFE) répond aux besoins susvisés de santé croissants de la population avec des services de qualité, des professionnels expérimentés et une approche holistique axée sur le bien-être. « Le COHBIFE offre une gamme complète de spécialités médicales, allant de la médecine générale à la chirurgie spécialisée. Cette diversité permet de répondre aux besoins variés des patients, assurant ainsi une prise en charge globale de leur santé. Il met l’accent sur la qualité des soins et la satisfaction des patients. Un suivi personnalisé, des délais d’attente réduits et des installations modernes créent un environnement accueillant où les patients se sentent pris en charge et en confiance », explique-t-il.
Tout comme il fait savoir que la fondation Yunus investit continuellement dans les dernières technologies médicales, permettant des diagnostics précis, des traitements efficaces et des interventions moins invasives. « Cela garantit des soins de haute qualité et une expérience positive pour les patients », souligne l’expert Trade & Structured Finance.
Pour rappel, l’opération de levée de fonds menée avec succès, la semaine dernière , par la holding Yunus est la résultante de l’audience accordée à son CEO, Jehu Ndoumi, le 09 juillet dernier, par le secrétaire général du Gouvernement gabonais, Abdu Razzaq Guy Kambogo, sur les très hautes instructions du président de la Transition, président de la République, chef de l’Etat, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Faisaient d’ailleurs partie de l’importante délégation conduite par le CEO de Yunus, Me Henri Léon Gabriel Quere, avocat émérite au barreau d’Avignon et conseiller spécial du CEO de Yunus (fiscalité et droit des marchés financiers internationaux) ; Antoine Joseph L. Breyne, architecte et directeur des investissements lourds ; Charles Philippe Papon, avocat d’affaires au barreau de Paris et directeur de la structuration juridique ; Jeanne Claire Kanga Siewe, présidente de la fondation Yunus et porteur du projet (Complexe hospitalier et de bien-être Femme & Enfant, COHBIFE) ; Coffi Akpahounka, élu, autorité traditionnelle du Bénin, négociant d’or et conseiller diplomatique du CEO de Yunus.
Financement privé des projets d’infrastructures sans creuser la dette publique
Yunus structure et fournit des financements accordés par First Fideliter Holdings Inc. répartis sur une période allant jusqu’à 06 ans, à condition que le pays bénéficiaire puisse transférer des actifs ou instruments financiers négociables à restituer à l’émetteur toujours avant terme. Le principal objectif de l’initiative est de créer les conditions pour que le secteur privé contribue davantage au financement de projets d’infrastructure précis en Afrique. Notamment l’offre EPC / Projet Clé en main d’un concept de développement médical et clinique (« Complexe hospitalier et de bien-être Femme & Enfant » de la fondation Yunus).
Yunus et ses partenaires ont donc trouvé le moyen de relancer le financement privé de projets d’infrastructures sans augmenter le financement public direct et, partant, creuser la dette publique. Le système proposé ne génère pas d’endettement pour l’État et permet de neutraliser l’effet négatif de la signature d’un contrat de financement au passif du bilan du financier. De la sorte tout engagement envers des entités telles que le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale, etc… ne peut intervenir ni poser de problème. Notez qu’il n’y aura aucun conflit avec d’autres fonds destinés à la réalisation de projets dans le pays.