mercredi, 18 décembre 2024
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Université-Entreprise : UBA Cameroon signe un MoU avec l’Université de Maroua, afin de booster la recherche et la productivité

La convention de partenariat signée ce vendredi 12 juillet 2024, dans la capitale économique, permettra aux deux institutions de mieux collaborer à l’avenir.

(EcoFinances) – Le directeur général de UBA Cameroon, Jude Anele, et le recteur de l’Université de Maroua, le Pr Idrissou Alioum, ont procédé, ce vendredi 12 juillet 2024 à Douala, à la signature d’une convention de partenariat ou Memoradum of Understanding (MoU) qui permettra à ces deux institutions de mieux collaborer à l’avenir.

Le MoU paraphé en présence des proches collaborateurs du DG de UBA Cameroon ainsi que ceux du recteur de l’Université de Maroua vise plusieurs objectifs : la découverte du monde professionnel par les étudiants via des stages d’entreprise chez UBA ; la sécurisation des droits universitaires par UBA ; le financement des projets de recherche au profit de l’Université de Maroua ; le renforcement des capacités des employés et cadres de UBA au sein des différentes facultés et grandes écoles de l’Université de Maroua, ainsi que le financement par UBA des projets de développement des infrastructures de cette université du chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord.

Responsabilités communes

Pour Jude Anele, le système universitaire est essentiel au développement de l’Afrique. « En tant que groupe bancaire, nous cherchons des moyens de collaborer et de soutenir des institutions telles que l’Université de Maroua, afin de faire émerger les meilleurs parmi les jeunes Africains et de leur confier l’avenir de l’Afrique. Nous pensons également que l’avenir de l’Afrique dépendra du type d’éducation que nous donnerons à ces jeunes. Car notre continent sera bientôt entre les mains de ces jeunes que nous formons aujourd’hui dans les universités », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : « La question est de savoir comment nous pouvons leur apporter une valeur ajoutée. Le protocole d’accord signé aujourd’hui nous permettra d’offrir aux étudiants des programmes de stages, afin qu’ils puissent acquérir une expérience professionnelle pendant qu’ils sont encore étudiants. Ce protocole d’accord laisse également une grande place au programme d’entrepreneuriat.  L’idée est donc de commencer à encourager les étudiants, en particulier dans les institutions telles que les universités, à penser davantage comme des entrepreneurs ou des propriétaires d’entreprise plutôt que de chercher à savoir qui les emploiera.  Nous voulons également fournir aux facultés des prêts et des systèmes de paiement ».

Des propos qui abondent dans le même sens que ceux du Pr Idrissou Alioum, pour qui les responsabilités communes entre UBA et l’Université de Maroua, s’agissant de cette convention, sont extrêmement importantes. « J’en veux pour preuve, par exemple, la possibilité qu’UBA pourrait apporter à l’Université de Maroua en terme de stages pour nos étudiants. Et comme l’a dit le directeur général, ces stages pourraient déboucher sur des embauches directes. En même temps, UBA pourrait être intégrée dans nos formations professionnelles, s’agissant notamment de nos filières banque et finance. Toujours en matière de responsabilités communes, et en rapport avec cette convention que nous venons de signer, c’est que UBA pourrait effectivement nous accompagner dans le financement de nos projets de recherches. Et pourquoi pas, dans d’autres domaines comme la gouvernance infrastructurelle », a-t-il indiqué, soulignant qu’il était opportun de signer ce MOU afin de bénéficier à la fois de l’expérience et de l’expertise de UBA.

Le plus gros employeur de l’Extrême-Nord

Pour rappel, l’Université de Maroua, qui est aujourd’hui à sa 16ème année, apparaît comme la 3ème plus grande université d’Etat, après les Universités de Yaoundé I et de Douala, parce qu’hébergeant, pour l’année académique 2023/2024, près de 40 000 étudiants dont 8000 étudiants internationaux. Ce qui fait d’elle une place forte en terme d’internationalisation de l’enseignement supérieur, apprend-on.  Située à Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, cette université revendique également la place du plus gros employeur aujourd’hui dans la région avec 1500 emplois directs et indirects, dont 1200 emplois directs (700 enseignants permanents et 500 personnels d’appui) et 300 emplois indirects (prestataires affiliés à l’Université de Maroua).

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