(EcoFinances) – Les enfants mineurs de la prison centrale de New-Bell à Douala ont reçu, ce mardi 05 mars 2024, au sein de ladite prison, des dons offerts par les dames des directions générales d’AGL (Africa Global Logistics) Cameroun et de Socopao, dans le cadre des activités marquant la célébration de la 39ème édition de la Journée internationale des droits de la femme, qui, cette année, est placée sous le thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».
Des denrées alimentaires aux accessoires pour couchette, en passant par des détergents, matériels de nettoyage et d’entretien, etc, les dons, dont il est question ici, ont été remis aux 72 mineurs de ce milieu carcéral, en présence des responsables de la prison centrale de New-Bell, ainsi que du 3ème adjoint au maire de la Commune d ‘arrondissement de Douala 2ème, Joseph Ekwe Nguangue.
« Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme (édition 2024), et conformément à notre politique RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise), nous avons décidé de venir donner du sourire à nos enfants mineurs de la prison centrale de New-Bell. Nous sommes ici ce jour pour leur donner de l’espoir. Ils ont peut-être trébuché, mais ils doivent se relever. Ils doivent savoir qu’il est important d’être sage. Car, ils doivent survivre et sortir d’ici, grandis, afin de venir construire le Cameroun avec nous », a déclaré Lydie Mbiche épouse Njikam, assistante de direction chez AGL Cameroun.
Un geste qui mérite d’être apprécié à sa juste valeur
Des propos que confirme le 3ème adjoint au maire de la Commune d’arrondissement de Douala 2ème, pour qui, un tel geste mérite d’être apprécié à sa juste valeur. « Nous tenons à remercier sincèrement les femmes des directions générales d’AGL Cameroun et de Socopao qui, dans le cadre des activités marquant la Journée internationale de la femme, ont pensé qu’il était important de mettre du baume au cœur de ces mineurs de la prison centrale de New-Bell. C’est très important de penser aux autres, et surtout aux personnes issues des couches vulnérables et défavorisées. Vivement que cet acte de générosité incite d’autres entreprises à poser des actions similaires », a, pour sa part, souligné Joseph Ekwe Nguangue.
Les dons offerts, ce 05 mars, interviennent au moment où les mineurs (dont l’âge oscille entre 12 et 17 ans) de la prison de New-Bell éprouvent des besoins que l’Etat s’efforce de satisfaire au quotidien. Certes, ils (les dons) ne sont pas la solution finale à tous leurs problèmes, mais ils permettront d’améliorer leurs conditions de vie dans cette prison. « Nous pensons que le plus important n’est pas de nous occuper de nous-mêmes, mais de penser aussi à ceux qui sont en difficultés », précise Lydie Mbiche épouse Njikam, qui rappelle qu’AGL Cameroun et Socopao accordent une place importante aux communautés au sein desquelles elles mènent leurs activités.
Après la remise des dons, place à la célébration de la journée du 08 mars
A en croire Adama Diatta, chef de département Credit management chez AGL Cameroun, la mobilisation des femmes de ces deux entreprises a été déterminante pour la réussite de cette opération de remise de dons, qui s’inscrit dans la continuité des activités qu’elles mènent, depuis le 29 février dernier, dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme. « Nous avons commencé par une formation des femmes à la fabrication des savons et détergents, de l’eau javel et du vinaigre, etc… Samedi (02 mars 2024, Ndlr), nous sommes allées à Kribi où nous leur avons expliqué ce que fait vraiment AGL. Sur place, nous avons fait des dons à la communauté Pygmée. Ça s’est très bien passé. Et aujourd’hui (05 mars 2024, Ndlr). Nous sommes venus voir nos enfants pour leur dire que rien n’est perdu, qu’ils sont encore jeunes et qu’ils doivent s’en sortir », a-t-elle expliqué.
Après la remise des dons aux mineurs de la prison centrale de New-Bell ce mardi 05 mars à Douala, les dames d’AGL Cameroun et de Socopao boucleront leurs activités, par la célébration de la 39ème Journée internationale des droits de la femme, le 08 mars prochain, dans un hôtel de la place. « Nous allons, certes, chanter et danser ; mais ce sera aussi l’occasion de nous rappeler de l’importance de cette Journée consacrée aux droits de la femme », conclut Adama Diatta.
