(EcoFinances) – Des secteurs d’activité tels que les TIC (Technologies de l’information et de la communication), la construction et l’industrie du meuble sont ceux qui intéressent les hommes d’affaires kosovars reçus en audience, ce mardi 20 février 2024 à Yaoundé, par le ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana. C’est en tout cas ce que nous apprend cette note d’information du ministère du Commerce parvenue à la rédaction d’EcoFinances.Net ces dernières heures. Les chefs d’entreprises du Kosovo sont en effet au Cameroun pour participer à la 9ème édition du Salon international de l’Entreprise, des PME et du Partenariat de Yaoundé (Promote 2024).
Ayant à leur tête, Florin Lata, ils ont donc voulu profiter de l’occasion pour partager leur ambition d’investir au Cameroun, mettant en lumière plusieurs secteurs clés. Ce qui a été fait ce 20 février, grâce à l’audience que leur a accordée le patron des questions commerciales au Cameroun.
« Nous pensons qu’au Cameroun, il y a des possibilités d’investir dans le secteur de l’informatique, surtout avec Internet. Il y a également le secteur de la construction. Nous avons des maisons modulables en béton. Nous avons aussi des industries qui font dans les meubles. Nous envisageons également d’acheter des produits ici au Cameroun qui manquent au Kosovo », a déclaré Florin Lata, au terme de cette audience qui a duré une heure.
L’initiative des chefs d’entreprise kosovars a, évidemment, été saluée par le Mincommerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, qui a souligné l’engagement du Cameroun dans un processus de développement soutenu par une politique d’import-substitution. « Cette approche s’inscrit dans une transformation structurelle de l’économie nationale, visant à favoriser la croissance locale et à renforcer la capacité de production du pays. Le Cameroun se positionne comme une terre d’accueil et d’opportunités, offrant aux investisseurs un environnement stable et sécurisé pour leurs projets. (…)Investir au Cameroun revient à investir dans toute l’Afrique centrale », a-t-il indiqué.
Tout comme il a précisé qu’en produisant localement, les entreprises peuvent accéder au vaste marché continental facilité par la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine). Une initiative qui vise à unifier le marché africain.