(EcoFinances.Net) – 389 établissements de microfinance ( EMF) sont autorisés à exercer les activités de microfinance au Cameroun conformément à la réglementation en vigueur, selon le ministre des Finances (Minfi) , Louis Paul Motaze, qui vient de publier la liste des EMF agréés au 31 décembre 2024, précisant qu’il décline par ailleurs la responsabilité de son département ministériel pour toutes transactions ou opérations que pourraient conclure ou effectuer les usagers avec des entités clandestines.
‹‹Le ministre des Finances porte à la connaissance du grand public que les établissements de microfinance ci-après désignés, régulièrement agréés par l’autorité monétaire, sont autorisés à exercer les activités de microfinance au Cameroun conformément à la réglementation en vigueur. Le ministre des Finances décline par ailleurs la responsabilité de son département ministériel pour toutes transactions ou opérations que pourraient conclure ou effectuer les usagers avec les entités clandestines ››, indique le document consulté par EcoFinances.Net.
Sont concernés par cette liste des EMF agréés au 31 décembre 2024, les établissements de microfinance de 1ère, 2ème et 3ème catégorie ainsi que les EMF évoluant en réseau. Par région, les EMF en règle sont au nombre de 10 dans l’Adamaoua, 60 dans le Centre, 04 à l’Est, 07 dans l’Extrême-Nord, 67 dans le Littoral, 07 dans le Nord, 97 dans le Nord-Ouest, 65 à l’Ouest, 07 dans le Sud, et 66 dans le Sud-Ouest.
Comparativement aux années antérieures, le nombre d’EMF autorisés à exercer les activités de microfinance dans le pays cette année semble reculer. Car le volume des entreprises en règle demeure en deçà des 412 EMF agréés en 2018, ou encore des 402 autorisés à exercer en 2022 ,bien que légèrement au dessus des 388 établissements de microfinance autorisés à exercer les activités de microfinance dans le pays en 2023.
Pour rappel, la publication régulière par le Minfi de la liste des EMF autorisés à exercer les activités de microfinance au Cameroun vise à assurer la transparence et la sécurité du système financier, tout en favorisant une concurrence équitable. Car il est très souvent arrivé que les populations se fassent arnaquer par des microfinance fantômes ou clandestines, causant un sérieux préjudice financier aux victimes.
JRD
