(EcoFinances.Net) – L’assureur camerounais Activa a récemment augmenté son capital social, pour le porter de 05 milliards à 6,2 milliards de FCFA, selon une annonce légale signée de Maître Sandrine Mongoue, notaire à Douala. Le document publié dans l’édition de Cameroon tribune du 26 mars 2025 renseigne en effet que c’est au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 28 septembre 2022 que les actionnaires de la compagnie d’assurance dirigée par Richard Lowe (photo ) ont approuvé cette révision à la hausse du capital social.
En comparaison à 2022, le nouveau capital social de l’entreprise est désormais supérieur à l’ancien de 1,2 milliard de FCFA en valeur absolue, et de 24% en valeur relative.
‹‹Suivant le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 28 septembre 2022, déposé pour authentification au rang des minutes de Maître Sandrine Mongoue, notaire à Douala, et dûment enregistré, il appert que l’assemblée générale a décidé d’augmenter le capital social de la somme de 1,2 milliard par apport en numéraire pour le porter de 05 milliards à 6,2 milliards de FCFA ››, indique l’annonce légale.
Rien ne filtre pour l’instant quant aux raisons de cette nouvelle augmentation du capital, après celle de 2014 où l’entreprise avait accepté l’entrée de SFI ( Société financière internationale ), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé, dans capital; mais cette nouvelle hausse du capital social par Activa pourrait cependant avoir un possible lien avec les difficultés qu’elle rencontre sur le segment de l’assurance non-vie.
Selon les données publiées récemment par l’Asac ( Association des assureurs du Cameroun) , Activa Cameroun a enregistré une baisse de 30% de son chiffre d’affaires sur ce segment en 2024. Une régression qui, d’après les experts du secteur, s’inscrit dans une tendance de deux années consécutives de recul.
‹‹ Une telle baisse peut fragiliser la rentabilité de l’assureur et nécessiter un renforcement de ses fonds propres pour : compenser les pertes et stabiliser sa situation financière; renforcer sa solvabilité face aux exigences réglementaires; réinvestir dans des stratégies de redressement, comme l’amélioration de ses offres ou l’optimisation de sa gestion des risques››, explique un cadre du secteur des assurances à Douala.
JRD