(EcoFinances.Net) – L’activité bancaire de la zone Cemac a enregistré une croissance continue entre 2019 et 2023, avec un total de bilan (somme de tous les actifs) qui est passé de 14 093 milliards FCFA à 22 401 milliards FCFA, soit une progression moyenne annuelle de 12,3% sur la période d’analyse, d’après le récent rapport du conseiller en investissements financiers, Africa Bright Securities, rendu public au cours du mois d’avril 2025, qui renseigne que cette progression de la valeur du total de bilan des banques a été accompagnée par une amélioration du poids du secteur bancaire dans l’économie de la sous-région , qui passe de 26% en 2019 à 35% du PIB (Produit intérieur brut) de la Cemac en 2023, soit une hausse de neuf (09) points de pourcentage.
Calculette en main, le total de bilan du secteur bancaire sous-régional qui n’était que de 14 093 milliards de FCFA en 2019 a enregistré une hausse de 8303 milliards de FCFA en valeur absolue et de 58,9% en valeur relative au cours de la période sous revue. Une performance qui témoigne du dynamisme du secteur malgré la pandémie à coronavirus et les multiples qui ont ébranlé la Cemac ces dernières années.
« L’analyse de la composition du bilan consolidé des banques entre 2021 et 2023 est marquée par une relative stabilité de la structure de celle-ci. En effet, au niveau de l’actif, le bilan consolidé des banques de la zone fait état d’une activité orientée entre les opérations avec la clientèle et les opérations de trésorerie et interbancaires. Les deux segments d’activité représentent environ 89% du total de bilan entre 2021 et 2023 », explique le document consulté par EcoFinances.
Qui ajoute : « Cela signifie concrètement que les fonds collectés du grand public par les établissements bancaires de la zone sont utilisés, aussi bien pour accorder du crédit que pour des transactions sur les marchés des capitaux de la zone. On relève ainsi l’importance des activités sur les opérations de trésorerie et interbancaires pour les banques de la zone Cemac ».
Du côté du passif, l’analyse sectorielle réalisée par Africa Bright constate que la principale source de financement des banques de la zone porte sur les opérations avec la clientèle, représentant en moyenne environ 73% du total de bilan consolidé des banques.
JRD
